ls salaires des banquiers

Le retour d’Ali BABA et les «CAC 40 voleurs»
Comme nous pouvions malheureusement le supposer, les bons résultats des banques en 2010 s’accompagnent en ce début 2011 de l’annonce de salaires et bonus pharaoniques pour les patrons de banques et les Traders.
Pourtant depuis 2007 et la crise financière, de nouvelles règles devaient notamment :
• Mettre fin aux bonus de star de football.
• Mettre fin aux bonus et salaires pharaoniques des patrons banquiers.
• Mettre fin aux retraites chapeaux.
Les chiffres publiés ces derniers jours nous prouvent que malheureusement rien n’a changé, si ce n’est peut-être le fait que les bonus soient versés en plusieurs fois…
Les chiffres ne laissent aucun doute sur le fait que la «leçon» de la crise n’a pas été retenue…
Regardons ensemble quelques chiffres des «émoluments 2010»:

Pour la Société Générale / Frédéric Oudéa, PDG :
- Fixe : 850 000 €
- Variable : 3 200 000 €
- Avantages en nature : 305 925 €
- Évolution : +290,11 %

Pour le Crédit Agricole, Jean-Paul Chifflet, Directeur Général :
- Fixe 750 000 €
- Variable : 916 000€
- Avantages en nature : 139 731 €
- Évolution : +30,58 %

Pour BNP.PARIBAS, Baudoin Prot, Directeur Général :
- Fixe : 950 000 €
- Variable : 1 674 053 €
- Avantages en nature : 88 962 €
- Évolution : +9,82 %

Pour BPCE, François Pérol, Président du Directoire :
- Fixe : 550 000 €
- Variable : 1, 05 million €
- Avantages en nature : 305 925 €
- Evolution : +246,41 %

Il en va de même à l’étranger avec des salaires de patrons de banques, là encore «stratosphériques» !

Bob Diamond de Barclays
- 15 600 000 €
Michael Geogheghan de HSBC
- 6 600 000 €
C’est purement et simplement SCANDALEUX ! C’est de nouveau l’image de toute une profession qui va être ternie par l’avidité financière de nos patrons.
L’annonce de telles rétributions est profondément choquante dans une période de crise économique.
Alors que certains subissent de plein fouet les effets de la crise et de l’augmentation du coût de la vie, d’autres reçoivent des rémunérations équivalentes à 122 années de SMIC !
Rien ne justifie de telles inégalités, il est temps de mettre en place une réelle échelle des salaires afin d’éviter de telles injustices et de tels débordements.
Des miettes pour les uns… Des millions pour les autres !
A la Barclays les 2 premiers salaires pour 2010 sont de…24millions d’euros !!!!


une chose de sure , eux au moins il se sont pas oubliée