greve du 22 mars sur pau
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greve du 22 mars sur pau
SOCIAL. Assez forte mobilisation, hier, axée sur l'emploi, le pouvoir d'achat et les retraites
Autour de 6000 manifestants à Pau
Parmi le cortège imposant, hier matin dans les rues de Pau.( Photo Guillaume Bonnaud)
L'intersyndicale qui appelait à la mobilisation interprofessionnelle avait la particularité, hier à Pau, d'inclure Force ouvrière. Dont on a vu les troupes défiler en fin de cortège, sur l'itinéraire habituel en ville : rues d'Orléans, Nogué, Castetnau, virage à la « Dame Blanche » et retour par la rue Henri-Faisans et la « Foch ».
Nationalement, explique Bernard Mouchet, permanent de FO, l'union a buté sur la stratégie à l'égard du dossier « retraites », trois semaines avant que le gouvernement n'ouvre le débat.
« On ne peut pas s'engager sur rien. Nous le faisons, nous, sur la base de la retraite à 60 ans - sans que ce soit l'âge de la retraite à taux plein -, et du maintien du calcul des pensions sur les six derniers mois pour la fonction publique. »
FO s'était aussi vigoureusement opposée à une journée d'action avant les élections régionales : « Heureusement, il y a eu un sursaut de lucidité », considère M. Mouchet.
Bref, Force ouvrière était à Pau aux côtés du clan des cinq : CGT, FSU, CFDT, Solidaires et Unsa, la CGT gardant dans le défilé une prédominance numérique écrasante.
7 500 selon les syndicats
La déroute électorale de la majorité sarkozyste faisait entrevoir cette journée comme celle de l'amorce d'un troisième tour social. On pouvait remarquer hier l'absence quasi totale de banderoles et calicots, au profit des drapeaux syndicaux, parmi plus de 6 000 manifestants. Ce semble être une spécificité paloise : les chiffres ne divergent pas dans une proportion phénoménale, entre les comptages de la police et ceux des syndicats. La première dénombrait 5 800 personnes, les seconds 7 500, chiffre repris par Jean-Michel Cazalet, secrétaire de l'Union locale CGT.
Des policiers, on en rencontrait aussi dans le cortège. Comme ce fonctionnaire (habituellement) en tenue, syndiqué à FO : « On a du mal à mobiliser sur les retraites, vu que nous partons à 55 ans. Mais il y a chez nous un sentiment de démobilisation général. »
À ses côtés, sa fille, au chômage depuis novembre, après cinq ans comme « emploi jeune » en tant qu'adjointe de sécurité. Elle est dans l'attente de son entrée en école de la police, alors qu'elle en a réussi le concours interne, en septembre 2008. « On est 3 000 dans ce cas », dit-elle un peu résignée. « Logique, enchaîne un syndicaliste de la même maison : on supprime 10 000 emplois dans la police. »
Sur les thèmes de l'emploi et du pouvoir d'achat, au centre de cette journée d'action et présentés comme déterminants pour la santé des caisses de retraite, la « chorale » de la CFDT, derrière son camion orange et ses drapeaux de même couleur, a beaucoup donné de la voix sur l'air, entre autres, de « Le travail c'est la santé ».
Pour les syndicats, la mobilisation a atteint hier un niveau encourageant, mais loin d'être exceptionnel. Elle était essen- tiellement le fait des agents des services publics et parapublics.
On croisait quelques élus béarnais dans la foule, en cette matinée printanière : Natalie Francq, Marie-Pierre Cabanne, Pierre Chéret, Olivier Dartigolles, Christian Petchot-Bacqué...
bravo a tous les delegues auchan present dans le cortege ce jour la
Autour de 6000 manifestants à Pau
Parmi le cortège imposant, hier matin dans les rues de Pau.( Photo Guillaume Bonnaud)
L'intersyndicale qui appelait à la mobilisation interprofessionnelle avait la particularité, hier à Pau, d'inclure Force ouvrière. Dont on a vu les troupes défiler en fin de cortège, sur l'itinéraire habituel en ville : rues d'Orléans, Nogué, Castetnau, virage à la « Dame Blanche » et retour par la rue Henri-Faisans et la « Foch ».
Nationalement, explique Bernard Mouchet, permanent de FO, l'union a buté sur la stratégie à l'égard du dossier « retraites », trois semaines avant que le gouvernement n'ouvre le débat.
« On ne peut pas s'engager sur rien. Nous le faisons, nous, sur la base de la retraite à 60 ans - sans que ce soit l'âge de la retraite à taux plein -, et du maintien du calcul des pensions sur les six derniers mois pour la fonction publique. »
FO s'était aussi vigoureusement opposée à une journée d'action avant les élections régionales : « Heureusement, il y a eu un sursaut de lucidité », considère M. Mouchet.
Bref, Force ouvrière était à Pau aux côtés du clan des cinq : CGT, FSU, CFDT, Solidaires et Unsa, la CGT gardant dans le défilé une prédominance numérique écrasante.
7 500 selon les syndicats
La déroute électorale de la majorité sarkozyste faisait entrevoir cette journée comme celle de l'amorce d'un troisième tour social. On pouvait remarquer hier l'absence quasi totale de banderoles et calicots, au profit des drapeaux syndicaux, parmi plus de 6 000 manifestants. Ce semble être une spécificité paloise : les chiffres ne divergent pas dans une proportion phénoménale, entre les comptages de la police et ceux des syndicats. La première dénombrait 5 800 personnes, les seconds 7 500, chiffre repris par Jean-Michel Cazalet, secrétaire de l'Union locale CGT.
Des policiers, on en rencontrait aussi dans le cortège. Comme ce fonctionnaire (habituellement) en tenue, syndiqué à FO : « On a du mal à mobiliser sur les retraites, vu que nous partons à 55 ans. Mais il y a chez nous un sentiment de démobilisation général. »
À ses côtés, sa fille, au chômage depuis novembre, après cinq ans comme « emploi jeune » en tant qu'adjointe de sécurité. Elle est dans l'attente de son entrée en école de la police, alors qu'elle en a réussi le concours interne, en septembre 2008. « On est 3 000 dans ce cas », dit-elle un peu résignée. « Logique, enchaîne un syndicaliste de la même maison : on supprime 10 000 emplois dans la police. »
Sur les thèmes de l'emploi et du pouvoir d'achat, au centre de cette journée d'action et présentés comme déterminants pour la santé des caisses de retraite, la « chorale » de la CFDT, derrière son camion orange et ses drapeaux de même couleur, a beaucoup donné de la voix sur l'air, entre autres, de « Le travail c'est la santé ».
Pour les syndicats, la mobilisation a atteint hier un niveau encourageant, mais loin d'être exceptionnel. Elle était essen- tiellement le fait des agents des services publics et parapublics.
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