leclerc contre le gouvernements
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leclerc contre le gouvernements
Leclerc reproche à l'Etat de «foutre la pagaille» dans les négociations commerciales
Michel-Edouard Leclerc, PDG du groupe de grande distribution du même nom, le 6 décembre 2007, dans un magasin Leclerc d'Ivry-Sur-Seine/Martin Bureau AFP/Archives
JUSTICE - Alors que l'enseigne a été condamnée à verser plus de 23 millions d'euros à ses fournisseurs...
Le coup de gueule de Michel-Edouard Leclerc. Le président du groupe du même nom a accusé ce mercredi l'Etat de «foutre la pagaille» dans les négociations commerciales au lendemain de l'annonce de la condamnation du distributeur à restituer à des fournisseurs plus de 23 millions d'euros.
«L’Etat n’est pas là pour foutre la pagaille pendant la négociation commerciale (...) quand le pouvoir d’achat n’est plus sa priorité», a-t-il estimé sur Europe 1.
Critiquant une décision «absurde sur le principe», Michel-Edouard Leclerc a estimé que «sur le fond, les sommes (versées par les fournisseurs, ndlr) ne sont pas indues, elles ne sont pas amorales. C’est uniquement sur un problème de forme qu’on s’est fait avoir, qu’on n’a pas été bons.»
«Sacrifier l'image de la distribution»
Les fournisseurs ne réclament pas les 23,3 millions, a-t-il insisté. «Ils ont reconnu qu’ils nous les devaient. C’est l’Etat qui s’est érigé entre eux et nous, et s’est donné un rôle qu’il n’avait pas à jouer», a-t-il ajouté.
Michel-Edouard Leclerc a accusé plus généralement l'Etat de «sacrifier l'image de la distribution», alors que le secrétaire d'Etat au Commerce Hervé Novelli vient d'annoncer la poursuite en justice de neuf distributeurs, soupçonnés également de pratiques abusives à l'égard de leurs fournisseurs.
C. F. avec agence
Michel-Edouard Leclerc, PDG du groupe de grande distribution du même nom, le 6 décembre 2007, dans un magasin Leclerc d'Ivry-Sur-Seine/Martin Bureau AFP/Archives
JUSTICE - Alors que l'enseigne a été condamnée à verser plus de 23 millions d'euros à ses fournisseurs...
Le coup de gueule de Michel-Edouard Leclerc. Le président du groupe du même nom a accusé ce mercredi l'Etat de «foutre la pagaille» dans les négociations commerciales au lendemain de l'annonce de la condamnation du distributeur à restituer à des fournisseurs plus de 23 millions d'euros.
«L’Etat n’est pas là pour foutre la pagaille pendant la négociation commerciale (...) quand le pouvoir d’achat n’est plus sa priorité», a-t-il estimé sur Europe 1.
Critiquant une décision «absurde sur le principe», Michel-Edouard Leclerc a estimé que «sur le fond, les sommes (versées par les fournisseurs, ndlr) ne sont pas indues, elles ne sont pas amorales. C’est uniquement sur un problème de forme qu’on s’est fait avoir, qu’on n’a pas été bons.»
«Sacrifier l'image de la distribution»
Les fournisseurs ne réclament pas les 23,3 millions, a-t-il insisté. «Ils ont reconnu qu’ils nous les devaient. C’est l’Etat qui s’est érigé entre eux et nous, et s’est donné un rôle qu’il n’avait pas à jouer», a-t-il ajouté.
Michel-Edouard Leclerc a accusé plus généralement l'Etat de «sacrifier l'image de la distribution», alors que le secrétaire d'Etat au Commerce Hervé Novelli vient d'annoncer la poursuite en justice de neuf distributeurs, soupçonnés également de pratiques abusives à l'égard de leurs fournisseurs.
C. F. avec agence
et les autres dans le meme bain
DISTRIBUTION - L'enseigne de grande distribution est condamnée pour violation du code du commerce...
La cour d'appel de Versailles a confirmé dans un arrêt du 29 octobre un jugement du tribunal de Nanterre condamnant Le Groupement d'achats des centres Leclerc (Galec) à restituer 23,3 millions d'euros à 28 fournisseurs (dont Yoplait et Fleury Michon), apprend-t-on sur le site de la grande consommation LSA. Jamais une somme aussi élevée n'avait été exigée par la justice dans un dossier de ce type.
La cour d'appel a également condamné la centrale d'achats à une amende civile de 500.000 euros à payer à l'Etat, également fixée par le premier jugement, en date du 17 novembre 2005. La centrale d'achats de Leclerc devra rembourser ce qu'elle a perçu de manière rétroactive des remises pour des prestations commerciales non fournies, en violation du code du commerce.
Pour concurrencer Carrefour
La cour d'appel a confirmé point par point le jugement du tribunal de commerce de Nanterre qui précisait que la centrale d'achats devrait verser la somme exigée au Trésor public, qui la restituerait aux fournisseurs concernés, au cas où «les sommes ne pourraient être remises aux fournisseurs».
L'affaire avait été portée devant les tribunaux par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Michel-Edouard Leclerc, président du groupement, avait à l'époque soutenu que les sommes contestées par l'administration correspondaient à un règlement amiable conclu avec les fournisseurs à la suite d'un préjudice subi par son enseigne.
Les 28 fournisseurs en question avaient, selon Michel-Edouard Leclerc, consenti de meilleures conditions commerciales à son concurrent Carrefour. Le «pot-au-rose» une fois découvert, ils avaient accepté, selon Michel-Edouard Leclerc, de dédommager Leclerc, formalisant la transaction dans deux protocoles d'accord. Ce sont ces fameux protocoles qui ont valu à Leclerc sa condamnation, car ils avaient été signés rétroactivement en 2002 et 2003 mais portaient sur les années 1999 à 2001.
L'Etat fait la guerre aux grandes enseignes
Les enseignes de la grande distribution sont dans l'oeil du cyclone après l'assignation, la semaine dernière par l'Etat, de neuf d'entre elles (notamment Auchan, Carrefour, Casino, Cora, Système U mais aussi Leclerc). Une nouvelle annoncée par le secrétaire d'Etat chargé du Commerce, Hervé Novelli, qui a annoncé que, dans le cadre de la loi LME (loi de modernisation de l'Economie), il entendait mettre fin aux pratiques abusives des grandes enseignes vis-à-vis de fournisseurs.
N. B. avec agence
La cour d'appel de Versailles a confirmé dans un arrêt du 29 octobre un jugement du tribunal de Nanterre condamnant Le Groupement d'achats des centres Leclerc (Galec) à restituer 23,3 millions d'euros à 28 fournisseurs (dont Yoplait et Fleury Michon), apprend-t-on sur le site de la grande consommation LSA. Jamais une somme aussi élevée n'avait été exigée par la justice dans un dossier de ce type.
La cour d'appel a également condamné la centrale d'achats à une amende civile de 500.000 euros à payer à l'Etat, également fixée par le premier jugement, en date du 17 novembre 2005. La centrale d'achats de Leclerc devra rembourser ce qu'elle a perçu de manière rétroactive des remises pour des prestations commerciales non fournies, en violation du code du commerce.
Pour concurrencer Carrefour
La cour d'appel a confirmé point par point le jugement du tribunal de commerce de Nanterre qui précisait que la centrale d'achats devrait verser la somme exigée au Trésor public, qui la restituerait aux fournisseurs concernés, au cas où «les sommes ne pourraient être remises aux fournisseurs».
L'affaire avait été portée devant les tribunaux par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Michel-Edouard Leclerc, président du groupement, avait à l'époque soutenu que les sommes contestées par l'administration correspondaient à un règlement amiable conclu avec les fournisseurs à la suite d'un préjudice subi par son enseigne.
Les 28 fournisseurs en question avaient, selon Michel-Edouard Leclerc, consenti de meilleures conditions commerciales à son concurrent Carrefour. Le «pot-au-rose» une fois découvert, ils avaient accepté, selon Michel-Edouard Leclerc, de dédommager Leclerc, formalisant la transaction dans deux protocoles d'accord. Ce sont ces fameux protocoles qui ont valu à Leclerc sa condamnation, car ils avaient été signés rétroactivement en 2002 et 2003 mais portaient sur les années 1999 à 2001.
L'Etat fait la guerre aux grandes enseignes
Les enseignes de la grande distribution sont dans l'oeil du cyclone après l'assignation, la semaine dernière par l'Etat, de neuf d'entre elles (notamment Auchan, Carrefour, Casino, Cora, Système U mais aussi Leclerc). Une nouvelle annoncée par le secrétaire d'Etat chargé du Commerce, Hervé Novelli, qui a annoncé que, dans le cadre de la loi LME (loi de modernisation de l'Economie), il entendait mettre fin aux pratiques abusives des grandes enseignes vis-à-vis de fournisseurs.
N. B. avec agence
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