les prix dans la grande distribution ont baisse de 0.2 % en 2009
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les prix dans la grande distribution ont baisse de 0.2 % en 2009
Les prix dans la grande distribution ont baissé d’un petit 0,2 % en 2009
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02/06/10
C’est l’une des conséquences de la loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie, affirme la DGCCRF dans son dernier rapport d’activités. Mais les enquêtes de l’administration montrent que de nombreuses « pratiques contestables » subsistent.
Un rapport parlementaire avait déjà esquissé un premier bilan – en demi-teinte – de la loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie (LME, voir notre article du 6 janvier 2010). Dans son bilan d’activités 2009, présenté le 1er juin, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) présente des chiffres qui vont dans le même sens.
La LME avait pour objectif « d’introduire davantage de concurrence dans les relations commerciales, dans l’intérêt du consommateur, en permettant une meilleure négociation des conditions de vente entre fournisseurs et distributeurs ». Les prix devaient baisser, tout comme les marges arrière – ces prestations de service facturées par le distributeur au fournisseur en échange de la mise en avant de ses produits.
Les marges arrières ont nettement diminué, mais pas les prix en rayon
La DGCCRF estime que la LME a bel et bien fait baisser les marges arrière : elles sont passées en moyenne de 32 % en 2008 à 11 % en 2009. Elles se stabiliseraient entre 11 et 12 % en 2010, selon un chiffre provisoire. « La négociabilité des tarifs a permis de mettre un terme au système de gonflement artificiel des marges arrière », écrit la DGCCRF.
L’impact sur les prix dans la grande distribution est beaucoup moins visible. Selon l’administration, la LME a créé les conditions d’une modération : « Les prix des produits de grande consommation dans la grande distribution ont fléchi de 0,2 % en 2009 […], dans un contexte général de hausse des prix à la consommation » (+ 0,9 % en un an). Elle rappelle qu’en décembre 2008, « la hausse des prix était de 3,6 % ».
Précision à apporter : la LME ne concernait que les produits de grandes marques, et non les marques de distributeur ou les « premiers prix ».
L’administration note l’augmentation des écarts de prix d’un supermarché à l’autre, « pour le bénéfice du consommateur »
Ensuite, « la concurrence entre enseignes s’est accrue », affirme la DGCCRF, qui s’appuie sur un indice mesurant l’amplitude des prix entre les distributeurs. Cette dernière est passée de 7 % début 2006 à 12,4 % début 2009. L’administration y voit « la manifestation d’une plus grande concurrence par les prix de vente au détail entre distributeurs pour le bénéfice du consommateur ». La LME aurait « amplifié l’écart de prix sur les marques nationales entre les deux enseignes les plus chères et les deux enseignes les moins chères ».
Les relations entre distributeurs et fournisseurs se sont-elles améliorées ? Des « pratiques contestables » sont toujours repérées par les enquêteurs de la DGCCRF. « Les négociations commerciales 2010 ont permis de mettre en exergue un certain nombre de comportements qui nécessitent une vigilance », précise le rapport. Par exemple, des distributeurs brandissent l’arme du déréférencement de produits – l’administration évoque des « déréférencements abusifs et partiels » –, ou attirent l’attention avec de « nouveaux instruments promotionnels » qui n’offrent « aucune visibilité » aux fournisseurs sollicités.
Plus grave : des distributeurs exigent de leurs fournisseurs « un complément pécuniaire si un certain chiffre d’affaires n’est pas réalisé dans l’année », pratique autrement appelée « garantie de marges ».
Les « brigades de la LME » n’ont pas encore terminé le ménage.
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02/06/10
C’est l’une des conséquences de la loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie, affirme la DGCCRF dans son dernier rapport d’activités. Mais les enquêtes de l’administration montrent que de nombreuses « pratiques contestables » subsistent.
Un rapport parlementaire avait déjà esquissé un premier bilan – en demi-teinte – de la loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie (LME, voir notre article du 6 janvier 2010). Dans son bilan d’activités 2009, présenté le 1er juin, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) présente des chiffres qui vont dans le même sens.
La LME avait pour objectif « d’introduire davantage de concurrence dans les relations commerciales, dans l’intérêt du consommateur, en permettant une meilleure négociation des conditions de vente entre fournisseurs et distributeurs ». Les prix devaient baisser, tout comme les marges arrière – ces prestations de service facturées par le distributeur au fournisseur en échange de la mise en avant de ses produits.
Les marges arrières ont nettement diminué, mais pas les prix en rayon
La DGCCRF estime que la LME a bel et bien fait baisser les marges arrière : elles sont passées en moyenne de 32 % en 2008 à 11 % en 2009. Elles se stabiliseraient entre 11 et 12 % en 2010, selon un chiffre provisoire. « La négociabilité des tarifs a permis de mettre un terme au système de gonflement artificiel des marges arrière », écrit la DGCCRF.
L’impact sur les prix dans la grande distribution est beaucoup moins visible. Selon l’administration, la LME a créé les conditions d’une modération : « Les prix des produits de grande consommation dans la grande distribution ont fléchi de 0,2 % en 2009 […], dans un contexte général de hausse des prix à la consommation » (+ 0,9 % en un an). Elle rappelle qu’en décembre 2008, « la hausse des prix était de 3,6 % ».
Précision à apporter : la LME ne concernait que les produits de grandes marques, et non les marques de distributeur ou les « premiers prix ».
L’administration note l’augmentation des écarts de prix d’un supermarché à l’autre, « pour le bénéfice du consommateur »
Ensuite, « la concurrence entre enseignes s’est accrue », affirme la DGCCRF, qui s’appuie sur un indice mesurant l’amplitude des prix entre les distributeurs. Cette dernière est passée de 7 % début 2006 à 12,4 % début 2009. L’administration y voit « la manifestation d’une plus grande concurrence par les prix de vente au détail entre distributeurs pour le bénéfice du consommateur ». La LME aurait « amplifié l’écart de prix sur les marques nationales entre les deux enseignes les plus chères et les deux enseignes les moins chères ».
Les relations entre distributeurs et fournisseurs se sont-elles améliorées ? Des « pratiques contestables » sont toujours repérées par les enquêteurs de la DGCCRF. « Les négociations commerciales 2010 ont permis de mettre en exergue un certain nombre de comportements qui nécessitent une vigilance », précise le rapport. Par exemple, des distributeurs brandissent l’arme du déréférencement de produits – l’administration évoque des « déréférencements abusifs et partiels » –, ou attirent l’attention avec de « nouveaux instruments promotionnels » qui n’offrent « aucune visibilité » aux fournisseurs sollicités.
Plus grave : des distributeurs exigent de leurs fournisseurs « un complément pécuniaire si un certain chiffre d’affaires n’est pas réalisé dans l’année », pratique autrement appelée « garantie de marges ».
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