19 mars! grande journée!
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19 mars! grande journée!
nos dirigeants faisant la sourde oreille:
Public, Privé, tous ensemble le jeudi 19 mars 2009 !
Grève interprofessionnelle et manifestations
Après la très forte mobilisation des salariés du privé et du public le 29 janvier, le président de la République a annoncé quelques mesures trop parcellaires pour modifier le cap économique de la politique gouvernementale.
Nicolas Sarkozy a ainsi refusé catégoriquement d’augmenter le Smic, de modifier sa politique d’emploi dans les fonctions publiques et de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires. Il n’a rien changé à la logique de fond qui est à l’origine de l’aggravation des inégalités.
A cela s’ajoutent l’attitude dogmatique du patronat et son refus d’assumer ses responsabilités.
Dans le privé comme dans le public, le droit de grève est attaqué et menacé.
Les organisations et les salariés ne l’admettront pas.
La crise actuelle n’est pas seulement une crise financière, c’est une crise du système capitaliste.
L’origine en est une répartition toujours plus inégalitaire des richesses produites qui vont de plus en plus aux actionnaires et aux financiers, au détriment des salariés et de l’investissement.
Les effets de la crise économique et financière s’accentuent et accroissent les inquiétudes des salariés. C’est sur eux que les conséquences pèsent d’abord, et le plus durement. La recrudescence des licenciements, des suppressions d’emploi, d’utilisation du chômage partiel, de la précarisation des emplois, contribue à amplifier la récession et pèse lourd sur le pouvoir d’achat qui se dégrade.
Face à un gouvernement qui ne comprend que le rapport de forces, c’est aux salariés du privé comme du public, avec leurs organisations, de contraindre les pouvoirs publics, le patronat et les employeurs à changer de comportement.
C’est pourquoi les organisations syndicales appellent à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 19 mars 2009, avec des grèves et des manifestations dans tout le pays.
******************
Sur la base de leur déclaration commune du 5 janvier 2009, elles appellent leurs syndicats et les salariés, les demandeurs d’emploi, les retraités, à exiger ensemble:
► L’augmentation des salaires, des retraites, pensions, allocations et minima sociaux,
► La mise en place d’une vraie prime obligatoire de transport,
► De conditionner immédiatement toutes les exonérations de cotisations patronales à l’existence d’accords de salaire,
► De conditionner toutes les aides publiques aux entreprises à des engagements en terme d’emploi et de non délocalisation
► De remettre en place des mesures de préretraite, au moins pendant la crise,
► De garantir un contrôle des pouvoirs publics sur les licenciements,
► D’abroger la loi TEPA (pour loi sur le Travail, l'Emploi et le Pouvoir d'Achat), qui a favorisé les riches et prive l’Etat des recettes correspondantes,
► De garantir les services publics avec l’abandon de la suppression de 30 000 emplois et de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques)
Public, Privé, tous ensemble le jeudi 19 mars 2009 !
Grève interprofessionnelle et manifestations
Après la très forte mobilisation des salariés du privé et du public le 29 janvier, le président de la République a annoncé quelques mesures trop parcellaires pour modifier le cap économique de la politique gouvernementale.
Nicolas Sarkozy a ainsi refusé catégoriquement d’augmenter le Smic, de modifier sa politique d’emploi dans les fonctions publiques et de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires. Il n’a rien changé à la logique de fond qui est à l’origine de l’aggravation des inégalités.
A cela s’ajoutent l’attitude dogmatique du patronat et son refus d’assumer ses responsabilités.
Dans le privé comme dans le public, le droit de grève est attaqué et menacé.
Les organisations et les salariés ne l’admettront pas.
La crise actuelle n’est pas seulement une crise financière, c’est une crise du système capitaliste.
L’origine en est une répartition toujours plus inégalitaire des richesses produites qui vont de plus en plus aux actionnaires et aux financiers, au détriment des salariés et de l’investissement.
Les effets de la crise économique et financière s’accentuent et accroissent les inquiétudes des salariés. C’est sur eux que les conséquences pèsent d’abord, et le plus durement. La recrudescence des licenciements, des suppressions d’emploi, d’utilisation du chômage partiel, de la précarisation des emplois, contribue à amplifier la récession et pèse lourd sur le pouvoir d’achat qui se dégrade.
Face à un gouvernement qui ne comprend que le rapport de forces, c’est aux salariés du privé comme du public, avec leurs organisations, de contraindre les pouvoirs publics, le patronat et les employeurs à changer de comportement.
C’est pourquoi les organisations syndicales appellent à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 19 mars 2009, avec des grèves et des manifestations dans tout le pays.
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Sur la base de leur déclaration commune du 5 janvier 2009, elles appellent leurs syndicats et les salariés, les demandeurs d’emploi, les retraités, à exiger ensemble:
► L’augmentation des salaires, des retraites, pensions, allocations et minima sociaux,
► La mise en place d’une vraie prime obligatoire de transport,
► De conditionner immédiatement toutes les exonérations de cotisations patronales à l’existence d’accords de salaire,
► De conditionner toutes les aides publiques aux entreprises à des engagements en terme d’emploi et de non délocalisation
► De remettre en place des mesures de préretraite, au moins pendant la crise,
► De garantir un contrôle des pouvoirs publics sur les licenciements,
► D’abroger la loi TEPA (pour loi sur le Travail, l'Emploi et le Pouvoir d'Achat), qui a favorisé les riches et prive l’Etat des recettes correspondantes,
► De garantir les services publics avec l’abandon de la suppression de 30 000 emplois et de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques)
cedric- Messages : 194
Date d'inscription : 21/11/2008
Age : 51
Localisation : Pau, quartier st.dominique
greve generale
essayons d etre plus nombreux
pour les plus timide vos delegues seront presents au camion f o
venez nombreux
philippe
pour les plus timide vos delegues seront presents au camion f o
venez nombreux
philippe
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